Tokyo le 20/03/99
Ceux qui veillent la nuit.
Ceux de partout et de toutes sortes.
Ce sont ceux qui éteignent des brasiers aux odeurs nauséabondes dans certaines nuits du Monde.
Ce sont aussi ceux, comme Mikiko, qui allument de petites lanternes sur les plages que le yen le dollar et l'euro n'ont pas encore recouvertes de béton d'ennuie et de vulgarité.
Des petites flammes qui balisent tous les dériveurs voguant sous les vents de l'alternative, des chemins changeants; des routes à choisir.
Ceux qui veillent de lointaines lumières
dans la nuit de l'inculture.
Louis Sclavis